6 septembre 2009
Infinie permission de disposer
Ce n'est pas moi qui ai simplifié les choses, mais les choses horribles m'ont rendu simple, plus apte à faire confiance à certains, au fond desquels subsistent, tenaces, les feux mourants de la recherche et de la dignité humaine (cette dignité si mal réalisable dans l'action, et dans cet état hybride qui lui succède) ailleurs déjà anéantis et balayés, méprisés et niés. La permission de disposer, accordée à l'homme, ne peut être qu'infinie, bien que notre liberté se passe à l'intérieur de quelque chose dont la surface n'est pas libre, de quelque chose qui est conditionné.
(René Char, Recherche de la base et du sommet)
Publicité
Publicité
Commentaires