18 mars 2010
Nous ôterons la soie fine de nos vêtements
Elle vivait à l'est de Chongling.
Il demeurait sur une île du fleuve Chan
et le jour entier regardait la lumière de la fleur.
Courant constamment l'un vers l'autre,
ils se sont fait un petit chemin blanc.
Quand le nuage et la pluie se sont séparés,
le sentier a disparu sous les herbes automnales
au-dessus desquelles volettent les papillons tarifs.
Dans l'amour assombri pénètre un éclat de soleil,
comment en serait-il autrement?
Quand à nouveau nous nous reverrons,
nous éteindrons la chandelle
et ôterons la soie fine de nos vêtements.
(Li Po)
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